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Notre mère a eu un accident vasculaire le 25 mars 2016.
A partir de là, tout s'est enchainé : nous avons éclairé des nœuds familiaux et les avons, pour la plupart, dénoués. Mystérieusement, au travers de sa démence résultant de son accident, maman nous a fourni des indices dans ce travail de mise en lumière de notre histoire familiale.
Je souhaite que mon témoignage, comme beaucoup d'autres, montre l'ampleur des dégâts provoqués par l'emprise et les abus psychologiques et physiques d'un...
Notre mère a eu un accident vasculaire le 25 mars 2016.
A partir de là, tout s'est enchainé : nous avons éclairé des nœuds familiaux et les avons, pour la plupart, dénoués. Mystérieusement, au travers de sa démence résultant de son accident, maman nous a fourni des indices dans ce travail de mise en lumière de notre histoire familiale.
Je souhaite que mon témoignage, comme beaucoup d'autres, montre l'ampleur des dégâts provoqués par l'emprise et les abus psychologiques et physiques d'un prêtre : dénoncer le cléricalisme dans l'Église, dénoncer la pédophilie qui en découle, dénoncer une Église malade.
Je désire surtout témoigner du phénomène de « dommages collatéraux ». En effet, quand il y a un abus sur un membre d'une famille, je suis convaincue qu'il n'y a pas qu'une seule victime. Tous les proches sont également impactés, par ricochet. C'est en tout cas ce qui s'est passé dans ma famille. Je voudrais ainsi que mon témoignage permette aux « victimes collatérales » de reconnaître, sans culpabilité, leur propre souffrance.