PREVENIR ET SOLUTIONNER LE CONFLIT EN MER DE CHINE MERIDIONALE

Inspirée de l'adage de M. Ghandi, je suis bien tentée de dire que l'« on peut juger de la grandeur d'une nation par la façon dont elle traite ses océans ». Il en va ainsi de même pour la Haute Mer, qui regroupe également des ressources inestimables, des richesses naturelles et convoitées par les États Nations, d'où a découlé une multitude de traités internationaux dont la fameuse convention « mère » de Montego Bay de 1982. Selon cette convention précédemment citée, plus les zones maritimes sont proches des côtes et plus il est facile et serein pour les États côtiers de protéger leurs frontières maritimes avec leurs moyens. Toutefois, en Haute-Mer, il s'agit selon mon point de vue, d'une zone peu protégée, et de la sorte, qui peine à se qualifier juridiquement d'espace protégé. Il peut être décrit comme une zone de « non droit » où les crimes et disputes internationaux dominent les esprits de la communauté internationale. A l'inverse, la Mer de Chine méridionale connait, à mon sens, un « surplus de droit et de cadre juridique » qui autorisent plusieurs États à y mener et exercer leur souveraineté sur des îles contestées dans cet espace marin et c'est la raison pour laquelle je propose des solutions doctrinales afin d'y remédier dans un avenir assez proche, je l'espère. D'une part, cette remédiation peut s'opérer par des solutions théoriques (répartition égale, inscription au Patrimoine mondial commun de l'UNESCO, fonctionnaires internationaux) et des solutions "pratico-pratiques" (self-défense étatique, radars marins). Chapitre 1- Les solutions théoriques face à la mise en question de la souveraineté nationale en mer de Chine méridionale a) Les solutions juridictionnelles b) Les solutions doctrinales Chapitre 2 - Les solutions "technico-pratiques" a) Intégrations de fonctionnaires internationaux b) Les capteurs marins et la self-défense étatique