Dlo-coucoune ou éloge du désir amoureux

"elle entreprit de relever sa longue robe moulante pour s'empaler sur le sexe dressé de Marcus qui, emporté lui-même par un violent désir lui saisit les fesses pour la pénétrer davantage. Horreur !! La peau recouverte de poils drus et épais surprit notre homme qui, faisant remonter la robe fébrilement, le cœur battant, découvrit davantage ses jambes pour vérifier ce qu'il en était. Double horreur ! Des poils partout jusqu'au bout des jambes qui elles, se transformaient sous le regard terrorisé de Marcus, en sabots de boucs, cornus et fendus. Tour à tour, le visage de la mulâtresse prenait l'apparence de toutes ses conquêtes, depuis la sœur témoin de Jéhovah jusqu'à la lécheuse catholique, en passant par Marie-Raphaëlle sa jolie petite femme ! Là, assurément, c'était sorcellerie à n'en plus douter ! ll voulut la repousser, de toutes ses forces, mais la Diablesse, car il s'agissait bien d'elle, le maintenait fermement contre son siège et usa de lui tant et si bien qu'elle lui prit sa semence malgré lui. Il avait alors joui avec terreur, sentiment indescriptible que je ne souhaite à personne. Puis il perçut ce rire sonore qui lui retentissait aux oreilles, suivi de cet air qu'il n'aurait jamais voulu entendre : Ti mâle, ti-mâle ou pri en sa ! Ramènin mwen là ou pren mwen ! Ibango tolo, ntindeya nyoma ! Ramène-moi où tu m'as trouvée Par les airs, la terre ou la mer, Ramènin mwen là ou pren mwen !!