Les pendules à l'heure

À quoi sert-il d'améliorer les moyens de communication si le contenu est vide de sens, ou pire, s'il apporte la confusion ? Pour Albert Camus, « Mal nommer les objets c'est ajouter au malheur du monde ». Cette réflexion reste plus pertinente que jamais : plus la parole, l'écrit, l'image sont facilités, moins est accordé de valeur aux définitions des mots, des concepts, d'attention aux références de base, aux faits historiques. On constate ainsi une disparition des repères, une distorsion de la réalité, le doute sur notre raison d'être. Ces maux n'adviennent pas fortuitement, ils sont en grande part le résultat d'une subversion culturelle visant à l'auto-désagrégation de notre civilisation. L'auteur nous invite pour tenter de déjouer cette stratégie insidieuse, à remettre les "pendules à l'heure". En partie II, dans une même optique de revenir aux notions essentielles, est proposée une approche métaphysique pour contrebalancer les attaques soi-disant rationalistes.