Agenda subjectif de l'Histoire Novembre T.11

Comme pour chacun des précédents tomes de cet agenda, la couverture du livre représente un personnage emblématique, lié aux évènements de ce mois de l’année. Pourquoi Charles de GAULLE, cette fois ? Parce qu’il est né et décédé ce même mois, et qu’avant d’être l’homme de la Résistance de la Seconde Guerre Mondiale, il fit preuve de son courage lors de la Grande Guerre 1914-1918, dont l’armistice est bien sûr évoqué également dans l’ouvrage.
Des hommages, on en trouve beaucoup dans cet agenda, mais fort heureusement, l’auteur, comme de coutume, nous régale par ci, par là, de plaisants petits coups de patte destinés à quelques personnages à l’égo surdimensionné : B.H.L., Zitrone ou Delon. Quant au malheureux (?) Harlem DESIR, disons qu’il se serait volontiers dispensé d’être ainsi éreinté !
Le lecteur est toujours ravi de découvrir d’intéressantes anecdotes historiques : apprendre par exemple pourquoi les pièces de MUSSET ne furent jamais jouées de son vivant, ou savoir que la première minute de silence fut « inventée » le 11 Novembre 1919, pour le premier anniversaire de l’armistice.
Fidèle à sa ligne éditoriale, l’auteur ne manque jamais d’évoquer sa famille et ses amis. On lira avec émotion, l’histoire de de Pierre DELAHAYE, ex-prêtre ouvrier, qui a attendu ses 90 ans pour se retirer dans un foyer-logement, après une vie faite de dévouement pour tous les déshérités et marginaux. Patrick PAITEL n’a fait que depuis peu sa connaissance, mais le prêtre a conquis très vite l’amitié de l’athée (c’est du moins ainsi que se revendique l’auteur).
Ce sont tous ces aller-retours entre l’Antiquité et le XXIème siècle, entre personnages célèbres et attachants anonymes, qui font tout le sel de cette entreprise originale qu’est l’Agenda « subjectif » de l’Histoire.