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Pour ce septième opus, Patrick PAITEL a choisi comme illustration de couverture, la prise de la Bastille, évènement qui a bouleversé l’Histoire de France. Mais ce n’est pas dans cette évocation trop connue, que l’auteur va nous surprendre. C’est, comme dans les ouvrages des mois précédents, en jouant l’éclectisme et la subjectivité.
Eclectisme, puisque se mélangent, au hasard des dates de naissance ou de décès, des personnages politiques, des écrivains, des scientifiques, des sportifs, et toute la diversité des artistes : chanteurs, acteurs, cinéastes. Le lecteur est reconnaissant à l’auteur de rendre hommage à des femmes et à des hommes injustement passés de mode. Rappeler ce qu’a été le parcours du champion cycliste Stablinski, ou nous faire souvenir de grands auteurs qui furent des best-sellers, il y a cinquante ans, est un pari méritoire. Georges Bataille, Max Jacob ont marqué leur époque. Pierre Benoit battait les records de vente des premiers livres de poche !
La subjectivité, c’est la clé de cette publication en 12 tomes. Quand Patrick PAITEL consacre plus de place à René FALLET qu’à CHATEAUBRIAND (qu’il admire pourtant beaucoup), c’est une manière de nous dire qu’il n’y a pas de genre mineur, et que l’écriture gouleyante du copain de BRASSENS mérite d’ être reconnue. On se régalera aussi de quelques anecdotes personnelles, lorsque l’auteur emmène Léo FERRE en virée à Madrid ou quand il règle ses comptes avec Fabre d’Eglantine, né un 29 Juillet. En plus de toutes ses turpitudes, FABRE aura obligé Patrick PAITEL à commenter, jour après jour la « plante du jour » du calendrier révolutionnaire !
Comme les mois précédents, l’auteur rend également hommage à des membres de sa famille et à ses amis, sortant ainsi de l’anonymat, des proches dont l’histoire personnelle parvient aussi à nous intéresser.