Sainte Enimie, princesse métovingienne

Sur les pentes spectaculaire d'un canyon creusé par les gorges du Tarn, Sainte-Enimie étage ses massives demeures de calcaire au pied d'un ancien monastère bénédictin dont ne subsistent que la chapelle Ste Madeleine et la salle capitulaire. Dans le village, aux maisons médiévales et aux fenêtres Renaissance, s'élève l'église romane du XIIe siècle qui renferme de belles statues. La cité a conservé ses ruelles étroites et ses passages voûtés. A ses pieds, la source de Burle qui aurait guérit la princesse mérovingienne Enimie de la lèpre, est une fontaine vauclusienne. Le Causse de Sauveterre, sur lequel est implanté la commune de Sainte Enimie qui regroupe vingt-cinq villages, hameaux et écarts, porte les traces d'une habitation très ancienne, avec une forte concentration de dolmens, de vestiges préhistoriques, ou troglodytiques. C'est vers la fin de l'époque gallo-romaine que la cité du bord du Tarn prend son nom de Burlatis...