Rebecca Brocardo

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Fiche identite

  • Auteur Bookelis depuis nov. 2016
  • Nombre de publications : 2
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Biographie

Je m'appelle Rébecca, un prénom qui me vient du roman de Daphné du Maurié. Brocardo c'est le nom de ma grand-mère italienne exilée en Corse, où j'ai passé une partie de mon enfance. En 2013 j'ai quitté Paris et l'édition musicale pour la Guadeloupe et la production de spectacles.

Je n'ai pas fait d'études littéraires mais j'ai vite bu à la source des mots, de ces livres qui peuvent tout faire et dont on peut abuser. J'aime me sentir bouleversée et tout remettre en question après des lectures ou des rencontres qui donnent un sens à la vie, même si je pense qu'il n'y en a aucun. Comme disent les psys, je suis de celles qui vivent dans une "surhumanité", au gré des affinités électives.

C'est en passant la trentaine que j'ai pris conscience d'être née dans un monde taraudé de progrès et d'Internet, issu d'un autre qui a fait tomber le mur de Berlin puis relevé toutes sortes de murailles après le drame du WTC. On retrouve l'esprit de cette période dans "Les carnets de Pauline Thot", un roman qui a figé ces quelques années dans ses lignes, laissant la micro-génération de Pauline Thot (les Xennials?), genre de Mme Bovary moderne, à sa complète destructuration.

Dans "Le K de KISMET" (sortie le 3 décembre 2019), l’histoire de deux enfants victimes d’un rapt que les destins croisés d’autres personnages vont rapprocher trente ans plus tard par des effets de bascules inévitables, je mets en scène ce phénomène qui m'échappe et que mes personnages tentent d’expliquer : quand on s’éloigne de ce pour quoi on est fait, on court à notre perte.

Repérée lors de la Journée du Manuscrit 2015 pour mon premier essai, j'écris aussi des textes courts et des chansons. Je parle des petites gens, des gens fous, de l'art, de l'univers, de Dieu et des femmes ; à ce sujet, pourquoi ne pas remettre le mot "humain" à la place d'Homme dans la langue et au cœur du système?

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