José Bwakanpech

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Fiche identite

  • Auteur Bookelis depuis juin 2017
  • Nombre de publications : 2

Biographie

José BWAKANPÈCH est né en Guadeloupe, une de ces îles de la caraïbe, qu’il appelle des petits morceaux d’Afrique, parce qu’ils ont été « arrosées par les larmes, la sueur africaine et engraissé par le sang KAMIT ». Panafricain convaincu, il considère le yovoda et donc la déportation non comme son histoire mais comme ce qui a mis une pause à son histoire.
Depuis 2006, avec son acolyte Peter LEMA, il a contribué à la vulgarisation de l’histoire de l’esclavage colonial et de la colonisation. Il organise au sein du Cercle du Marronnage et du collectif du 10 mai de Nantes, ville où il a résidé depuis 2004, la commémoration de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions avec notamment la Marche des Esclaves. Commémorations organisées dans un premier temps en collaboration avec la ville de Nantes, qui deviendront marronnes quand la « Résistance Noir à l’Esclavage » fut proposée comme fil conducteur.
José BWAKANPÈCH est fier de se dire former par des scientifiques et penseurs tels qu’Alain ANSELIN (dont nous apprenons à l’heure de l’édition de cette édition le décès ; Que la terre de nos ancêtres lui soit légère), Louis SALA MOLINS, Amélia PLUMELLE URIBE, Youssouf TATA CISSE, Valérie BRIXHE ou Dowoti DESIR entre autres.
La particularité de son action est un parti pris ; son parti pris est la défense des Africains et plus particulièrement de la mémoire et de l’honneur de ceux qui ont été razziés et déportés dans les ex univers concentrationnaires d’Amérique, aujourd’hui appelé Caraïbes, notamment les dernières colonies françaises. Ce qu’il prône est un retour aux sources, un enracinement dans la culture africaine première et surtout une renaissance de l’Afrique à travers son paradigme premier reposant sur les principes de la Maat ; détruit par les invasions arabes et occidentales.
Non, il ne cherche aucunement une quelconque objectivité, vu qu’il se considère au sein d’une guerre de paradigme.