Cessac Bruno

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Fiche identite

  • Bruno Cessac
  • Auteur Bookelis depuis avril 2020
  • Nombre de publications : 1

Biographie

Je suis chercheur, physicien, développant des outils mathématiques et informatiques pour les neurosciences. J'aime la science-fiction, le théâtre, suis engagé politiquement et écris des poèmes depuis longtemps. J'ai eu envie d'écrire une pièce de théâtre en cinq actes et en Alexandrins, "Armageddon", politiquement engagée, à la frontière entre la science-fiction et la réalité. Cela peut sembler une étrange façon de débuter une carrière d'auteur, en cumulant les difficultés. La raison de ce choix est pourtant toute simple: l'idée m'a plu.

Si le titre « Armageddon » - terme biblique devenu synonyme d’apocalypse - est somme toute très banal, je pense que la forme et le fond de cette œuvre ne le sont pas. J’ai choisi une forme classique, voire désuète, qui contraste avec le fond, beaucoup plus moderne voire, sous certains aspects, futuriste. Plusieurs thèmes sont abordés : science-fiction - Intelligence Artificielle, observateurs extra-terrestres ; sociétal - le réchauffement climatique ou comment nos choix et actions façonnent irrémédiablement le futur qui nous attend à brève échéance ; économique, proposant une vision « atterrée » du néolibéralisme. Mais « Armageddon » est avant tout une réflection politique sur la montée d’une dictature au sein d’une démocratie, au vu et à l’insu de tous. Une succession d’actions et réactions, apparemment sans lien, désordonnées, mais conduisant in fine à un régime totalitaire, et ce, sans que ceux mêmes qui finalement croient prendre le pouvoir aient pu anticiper ce qui allait arriver. C'est un conte sur l’illusion du contrôle.

« Armageddon » est une fiction. Arishem, Nathok, Léviathan n’existent pas dans le monde réel, mais on trouve ces noms dans l’univers de la bande dessinée ou de la littérature. Arishem et Nathok sont inspirés de deux fomenteurs d’apocalypse, le premier crée par Jack Kirby (Marvel Comics) et le second par R. Howard, créateur de Conan. Léviathan est un nom biblique, mais mon personnage s’inspire des oeuvres de Hobbes et d’Alain. Il est ici l’incarnation d’une techno-dictature cybernétique, donc, en principe, infaillible, avec, pourtant, un grain de sable imprévu.