À 28 ans, après un parcours impressionnant entre l’ENA et les voyages en solitaire, Manon PELLAS choisit de publier son tout premier roman en autoédition. Un livre né d’un choc émotionnel, entre émerveillement et brutalité du monde, et porté par une plume sensible et solaire.

Rencontre avec une jeune autrice dont l’écriture est à la fois un engagement, une échappée et une invitation au ralentissement.

« Je viens d’une famille aimante, avec des parents unis, des grands-parents présents, et des sœurs formidables. Mon enfance, bercée par les montagnes, a été d’une grande douceur — encore plus belle avec le recul. L’adolescence, notamment les années collège et lycée, a été plus difficile sur le plan social, et je n’étais pas particulièrement brillante à l’école. Mais j’ai grandi, entourée de belles amitiés et de relations sincères, pour devenir peu à peu la personne que j’espérais être. Je le dois beaucoup à celles et ceux qui ont cru en moi — car oui, quand on est soutenu, on peut déplacer des montagnes.

Aujourd’hui, à 28 ans, je suis titulaire de deux masters, dont un réalisé à l’ENA (désormais INSP), avec un parcours riche en expériences professionnelles et en voyages, en solo comme accompagnée. »

« L’écriture est entrée dans ma vie début 2022, au retour d’un voyage qui m’avait profondément marquée. J’étais encore portée par toutes ces images et souvenirs lumineux, quand, deux jours après mon retour en France, l’on annonçait l’invasion de l’Ukraine par la Russie. J’ai pleuré, seule dans mon appartement à Metz — cette ville qui m’avait accueillie lors de mon premier poste, décroché au Luxembourg. Ce contraste brutal entre la beauté que je venais de vivre et la situation dramatique qui se passait à nos portes m’a profondément bouleversée.

Petit à petit, jours après jours, semaines après semaine peut-être, je ne me souviens plus bien, l’idée de mettre dans un livre tout ce qui m’émerveillait a germé. J’ai alors imaginé un personnage féminin fort, fantasque, terriblement attachant — une sorte de boussole joyeuse pour réveiller tout ça.

Éloignée de mes proches restés dans les Alpes, et consciente que je ne resterais pas éternellement en Lorraine, j’ai saisi cette période de calme comme une chance. Alors avec mon chien sur mes genoux et mon ordinateur, j’ai commencé à écrire, en me promettant qu’au premier mot apposé, il me sera impossible de renoncer à la complétion de ce projet. »

« C’est un livre qui a pour ambition de faire du bien. À travers une fiction portée par des personnages attachants et des lieux inspirants, j’ai voulu créer un univers qui invite à la réflexion, au voyage et à l’évasion.

C’est une histoire qui célèbre l’amitié, la joie de vivre et les petits bonheurs simples. Même s’il s’agit d’un récit inventé, il est nourri de sensations réelles, d’émotions sincères. Les personnages sont comme les amis qu’on aimerait avoir, et les lieux, ceux qu’on rêve un jour de découvrir.

En somme, ce livre célèbre la beauté du monde, les relations vraies, notre environnement et le besoin profond de ralentir pour mieux ressentir.

C’est une invitation à vivre intensément, non pas dans l’agitation, mais dans la présence à soi, aux autres, et à celles et ceux qui nous entourent. »

« J’ai reçu plusieurs propositions de maisons d’édition, mais après trois années de travail, j’avais envie — peut-être besoin — de garder la main sur chaque détail, pour que le livre ressemble vraiment à ce que j’avais imaginé depuis le début. C’est peut-être un excès de contrôle, ou un manque de confiance… il y a sans doute quelque chose à creuser de ce côté-là.

Au-delà de ça, j’ai trouvé passionnant (et parfois éprouvant, je l’avoue) de découvrir tout ce que la création d’un livre implique : de la relecture aux corrections, en passant par la couverture, la mise en page, les dépôts… Ce n’est pas l’écriture qui m’a demandé le plus d’énergie, mais tout ce qui vient après le point final. »

« L’écriture a été un plaisir absolu — je me suis vraiment éclatée ! En revanche, l’autoédition, quand on veut bien faire les choses, demande beaucoup d’énergie. C’est un vrai investissement, mais aussi une expérience très formatrice.

Heureusement, j’ai été très bien accompagnée avec Bookelis. La plateforme rend chaque étape plus accessible : les équipes sont présentes pour nous guider du début à la fin, et des outils très pratiques sont proposés, comme des gabarits pour le texte et les couvertures. J’ai été ravie de les avoir choisis.

Et puis, pouvoir publier son livre à la fois en format papier et en ebook d’un simple clic, c’est un vrai confort quand on se lance seule dans l’aventure. »

« Je fonctionne pour le moment via les réseaux sociaux et le réseau de manière générale. Je prévois également un petit événement par le biais de mon employeur à la rentrée, sous un format « café littéraire ». J’envisage de participer à quelques salons dans le futur aussi. » Sur Instragram, vous pouvez retrouvez l’actu de Manon Pellas sur le compte @fonce-prune.

« N’ayez pas peur ! Vous avez écrit un roman, le plus courageux est fait ! Vous ne serez pas seul lors de votre processus d’autoédition et il me semble que cela reste le meilleur moyen de vous souvenir pourquoi vous écriviez au départ. Certainement pas pour être publié et pour vendre, mais pour raconter quelque chose. »

Le roman de Manon PELLAS, Fonce, Prune est à la fois tendre, profond et plein d’élan vital. Il est disponible en version papier et numérique.

Une belle découverte pour tous ceux qui cherchent une lecture qui fait du bien, avec des personnages vrais et des décors inspirants.