
Autoédition : les 5 idées reçues qui freinent encore les auteurs indépendants
Chaque année, des milliers d’auteurs indépendants publient leur livre sans passer par une maison d’édition traditionnelle.
Pourtant, certaines idées reçues persistent et freinent encore de nombreux auteurs en devenir.
Voici 5 croyances limitantes qu’il est grand temps de déconstruire.
1. “L’auto-édition, c’est pour ceux qui n’ont pas réussi à être publiés”
Cette phrase est encore souvent entendue… Et pourtant, l’auto édition n’est plus un “plan B” mais un choix stratégique. Elle séduit des auteurs en quête de liberté : liberté éditoriale, liberté de rythme, liberté de toucher directement leur lectorat.
De nombreux écrivains reconnus sont d’ailleurs passés par cette voie avant de rencontrer un large public, certains y sont même restés, par conviction.
2. “Un auteur auto édité ne peut pas vendre son livre”
De plus en plus d’auteurs auto-édités trouvent leur public, notamment grâce aux réseaux sociaux, au bouche-à-oreille, et à des stratégies de promotion bien pensées.
Il est vrai que la concurrence est forte, mais la vente d’un livre auto édité repose sur des leviers accessibles à tous : une belle couverture, un bon référencement, un résumé accrocheur, des lecteurs engagés et surtout, un livre bien écrit.
3. “Publier son livre soi-même, c’est trop compliqué”
S’auto-publier demande de l’implication, c’est vrai. Mais ce n’est pas insurmontable. Aujourd’hui, des outils simples permettent à tout auteur de :
mettre en page son manuscrit,
créer une couverture livre papier professionnelle,
obtenir un ISBN,
publier en ligne et être distribué en librairie.
Des tutoriels, des blogs, des communautés d’entraide sont disponibles pour chaque étape. On n’est jamais seul, même en tant qu’auteur indépendant.
4. “Un livre auto édité est forcément de mauvaise qualité”
Ce préjugé a la vie dure mais il est dépassé. Il existe bien sûr des livres auto-édités bâclés, comme il existe des livres publiés par des éditeurs qui ne rencontrent aucun succès.
La qualité dépend du sérieux de l’auteur : relecture, correction, mise en page, choix de la typographie, soin apporté à la couverture… Ce sont ces éléments qui feront la différence.
Un livre auto édité peut parfaitement être aussi pro (et parfois plus audacieux) qu’un livre issu d’une grande maison.
5. “Il faut être un expert du marketing pour réussir en auto édition”
Pas besoin d’un master en communication pour faire connaître son livre. Bien sûr, la promotion est indispensable, mais elle peut se faire à son échelle, de façon simple et sincère :
poster régulièrement sur Instagram ou Facebook,
parler de son projet autour de soi,
participer à des événements locaux ou en ligne,
créer une petite communauté de lecteurs.
Ce qui compte : la régularité, l’authenticité… et l’envie de partager son univers.
Bien loin des clichés, l’autoédition offre aux auteurs indépendants la possibilité de s’exprimer librement, de publier un livre à leur image, et de rencontrer leur public sans passer par les filtres du monde éditorial classique.
Ce qui freine le plus souvent, ce ne sont pas les difficultés techniques, mais les fausses croyances. Une fois qu’on s’en libère, tout devient plus simple et enthousiasmant.
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