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Introduction : les infections de la main et des doigts constituent un motif fréquent de consultation d'urgences, atteignant les espaces celluleux de la main et des doigts, les gaines synoviales, les os et les articulations. Leur méconnaissance et le manque d'expérience pratique peut conduire à une thérapeutique inadaptée.
Matériels et méthodes : ce travail est une étude rétrospective et descriptive, étalée sur une période de 5 ans et 6 mois entre janvier 2010 et juillet 2015. Portant sur une...
Introduction : les infections de la main et des doigts constituent un motif fréquent de consultation d'urgences, atteignant les espaces celluleux de la main et des doigts, les gaines synoviales, les os et les articulations. Leur méconnaissance et le manque d'expérience pratique peut conduire à une thérapeutique inadaptée.
Matériels et méthodes : ce travail est une étude rétrospective et descriptive, étalée sur une période de 5 ans et 6 mois entre janvier 2010 et juillet 2015. Portant sur une série de 22 patients admis pour une infection de la main au service de Traumatologie-Orthopédie II de l'HMIMV de Rabat.
Résultats et discussion: notre série se caractérise par une moyenne d'âge de 43 ans. Le sexe masculin est prédominant dans 68,18%. L'ATCD de diabète (27,3%).le traumatisme initial est retrouvé dans 63,6% des cas .Des signes inflammatoires à type de douleur, rougeur et chaleur avec une tuméfaction douloureuse oedématiée de la main est le tableau clinique prédominant avec un bilan infectieux positif (95%). La thérapeutique repose essentiellement sur la chirurgie, l'antibiothérapie et l'oxygénothérapie hyperbare dans 27,3% des cas. L'incision, l'excision et la nécrosectomie ayant été, dans cette étude, les interventions les plus pratiqués. L'amputation était nécessaire dans 9%.Le staphylocoque aureus est le germe le plus fréquemment retrouvé (31,8% dans notre étude). Le résultat a été satisfaisant dans 82% des cas.
Conclusion : en matière des infections de la main, la chirurgie et le bon usage des antibiotiques sont les garants d'une guérison complète. De plus, la précocité de la chirurgie et la mise en oeuvre d'une rééducation quotidienne permettent de limiter les séquelles fonctionnelles handicapantes.