Paris ne dort jamais - Douce Séraphine

De son mari, elle gardait le souvenir d'un homme vigoureux, fidèle en amitié et protecteur pour sa famille, toujours préoccupé du bonheur de sa femme et de ses deux filles. Séraphine avait maintenant aussi deux petites filles, Marjorie et Cindy, bien installées dans la vie avec de belles situations, mais toujours pas mariées. Elle voyait bien ses filles de temps à autres, mais c'était Cindy qui était la plus régulière dans ses visites. Elle aimait beaucoup venir écouter les histoires de son aïeule et profiter de ses conseils de bon sens. Quand elle repartait, elle glissait toujours un dernier baiser dans son cou et lui susurrait : « A bientôt Douce Séraphine... » Elle avait entendu l'expression de la bouche de son grand-père alors qu'elle n'était qu'une enfant. Elle savait que sa grand-mère en frissonnait de bonheur à chaque fois. La vieille ne pouvait alors pas s'empêcher de songer qu'elle avait bien les yeux de son Ferdinand...