La Douceur des Temps

Indolente, Femina ne l'était pas. Lascive, elle ne l'était pas plus. L'empathie de Gaia pour la belle était bien difficile à apprécier tant elle était invisible au premier abord. Il fallait pourtant se rendre à l'évidence, la vie était belle à présent et là, les yeux fermés, embrassant le soleil, la belle laissait la suave montée du plaisir de la vie envahir son esprit et son corps. Les bras écartés, elle se délectait de la chaude étreinte de l'étoile bienfaitrice et c'était bon ! Elle savait que le passage sur Terre était court, mais qu'il était bon de se laisser aller à écouter les berceuses murmurées par la nature... Conte philosophique ou simple digression de l'esprit, laissez-vous envahir par le besoin de bonheur et de sérénité...