SAVIGNAN Chris

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Fiche identite

  • Chris SAVIGNAN
  • Auteur Bookelis depuis juil. 2016
  • Nombre de publications : 6
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Biographie

Je m’appelle Chris SAVIGNAN, je suis née le 23 janvier 1969, à Saint-Denis de la Réunion. Si je devais écrire l’histoire de ma vie et le fond de mes pensées, elle ne comporterait pas moins de mille pages. Et le coût d’un livre est proportionnel au nombre de pages qu’il contient. Alors, je me réduirais qu’à quelques lignes, en plus de celles que vous découvrirez, dans mes blogs et pages du web. Je suis écrivaine. Mes œuvres se composent de deux collections : À Vos Rêves et À Vos Amours. La première comporte un roman en quatre volumes, la seconde contient deux recueils et un projet de roman psychodramatique. Durant mes temps libres, je m’adonne à la peinture artistique, dont l’acrylique et l’aquarelle, mais également à l’élaboration de chansons et de parodies de différents genres. Je suis philosophe humaniste, sans engagement politique ni religieux et je n’en veux plus, surtout de religion. Je suis déiste, c’est-à-dire, je crois en l’existence de Dieu, mais pas en ce qui est rapporté par l’homme ni en ce que certains hommes en ont fait. J’ai fait le choix d’être philosophe, c’est-à-dire d’adhérer à certaines idéologies, après réflexion, jusqu’à ce que des preuves concrètes de leur dangerosité soient établies. Je suis romantique, je crois en l’existence de l’amour, du véritable amour, mais pas en ce que quelques hommes en ont fait et en font toujours. Fille d’un engagé militaire 39/45 et Indochine au RSMA de la Réunion, j’ai été scolarisée au primaire à Gabriel Macé A et B, au collège Bourbon, au lycée Leconte De Lisle et Lislet Geoffroy, puis en première année de DEUG de science économique de la faculté de Droit de la Réunion... Je suis épileptique, non héréditaire et sans épisodes de crises aiguës, depuis mes neuf ans. D’ailleurs, avec le temps, les ennuis personnels et les difficultés de la vie, je l’avais oublié, ainsi qu’une bonne partie de ma vie. Grâce à un travail de rétrospection, je réalise que beaucoup d’évènements se sont pourtant déroulés, pour réveiller mes souvenirs, mais quatre d’entre eux uniquement y sont parvenus, à des périodes différentes de ma vie. Le premier fut un viol subit à l’adolescence et déguisé en petite histoire d’amour non concrétisé, sauf que j’étais dans l’année de mes 16 ans, vers sa fin, qu’il avait le double de mon âge, mais je l’ignorais, car il faisait très jeune et c’était censé être notre et ma première sortie, pour prendre un café. Mais il n’y a jamais eu de sortie... bref, pas difficile d’imaginer la suite. Le deuxième fut les dernières années avec mon ex qui finalement ne voulait rien savoir de mon passé, avec du recul, je comprends le but de cette forme d’indifférence, que l’on retrouve dans la société, partisane d’aucune empathie, envers quiconque, au-delà d’un jeu calculé pas connu, donc pas de notre faute. Son objectif cible la grande descente humaine de quiconque et ce sont les plus vulnérables qui payent le prix fort, parce que l’empathie rapporte moins d’argent que de les détruire, comme pour les politiques préventives humaines et sociales. Le troisième fut l’affaire DSK et toutes les douleurs que cela a éveillées, parmi celles qui se terrent, dans leur souffrance et dont j’ai pris connaissance, dans certains groupes du web. Ce qui m’a permis d’apprendre des faits immondes d’injustice, sur lequel des pierres tombales sont mises par anticipation et calcul du système, à des fins de fonctionnement d’une société pourrie. Et le quatrième est mon propre choix de faire un exercice de rétrospection, puis d’introspection de mon œuvre, lorsque j’ai appris que tous les auteurs de science-fiction, de fantastiques cachaient des troubles pathologiques du comportement, selon certains articles d’experts américains. D’autant plus que certaines personnes me traitaient de folle, dont ma sœur aînée qui fuyait, ainsi ses propres souvenirs pas très beaux non plus. J’ai compris dans quel but bénéfique, mais surtout ceux qui sont malsains, on s’amusait à faire immerger mon passé, car personne ne vit constamment, avec ses souvenirs désagréables qu’ils soient éveillés ou enfouis, au fin fond de sa conscience, plus de trente ans après les faits. Encore moins, dans mon cas, vu ma réalité existentielle de précarité financière, d’où mon acharnement à vouloir m’en sortir et résister à l’indifférence, l’égoïsme, le racisme et les abus en tous genres, notamment sociaux et individuels. J’ai compris que mon travail de compréhension des faits était inachevé à mon adolescence et un peu plus tard, dans la vingtaine. Je comprends actuellement que ma compréhension n’ira pas plus loin, car les personnes susceptibles de répondre à mes questions sont mortes. Donc, mes chers lecteurs, amis ou ennemis... je ne m’enfuis pas, je prends mon envol. « À Dieu vat ! À la bonne heure ! » Dans tous les sens des termes, si vous avez retenu celui du chapitre XXXI Exode propice, de la page 427, dans le tome 1 de La voie de l’ultime espoir. Un moment donné, il faut effectivement passer à autre chose et se faire aider, si on n’y parvient pas. Donc, je reprends le cours de mes œuvres, sans rétrospection ou introspection, sauf si mon cœur me parle et mon âme me conseille de réagir. « L’homme mérite qu’il se soucie de lui-même, car il porte dans son âme, les germes de son devenir. De Carl Jung.

J’ai eu une enfance plutôt heureuse, un peu trop surprotégée à mon goût de l’époque, car j’en ignorais l’aspect tragique, dont les conséquences ont été lourdes et perdurent pour certaines, et elles sont ancrées, dans un enchaînement de drames liés les uns aux autres. La première fut une agression sexuelle, lors de ma première crise épileptique, à sept ans, dans un cadre hospitalier, selon leur rapport verbal, mais pas celui de mes souvenirs qui ont émergé à l’âge adulte et dont la quarantaine a éclairci davantage, grâce à mon intérêt porté sur les violences faites aux femmes, auprès de certaines militantes et quelques victimes psychologiquement incurables, lors de ma démarche de rétrospection et d’analyse interprétative psychique de mon œuvre. Puis ce fut un viol à 16 ans et demi, dans un cadre respectable de voisinage, par un représentant de la sécurité nationale, pendant que ma mère était au chevet de mon père mourant. Des crimes qui n ? ont pas été reconnus et ont même été mis à l’épreuve de l’autoculpabilité par l’environnement familial, amical et de tous ceux qui en ont pris connaissance. Ces drames se sont déroulés, dans le déni total des répercussions et conséquences sur ma personne. Pour l’un, ce fut la minimisation des faits et l’autre, la culpabilisation, en période d’examen scolaire. D’ailleurs, j’en profite pour rappeler une nuance fondamentale qui fait la différence et mesure la gravité des actes, lorsqu’il y a pénétration non consentie, même par un objet uniquement, c’est un viol, les autres actes sont des agressions. Le premier est un crime et l’autre un délit. Est-ce que j’ai grandi dans la haine ? Non, pour une bonne partie de ma petite enfance, parce que j’avais totalement oublié, et après mes 16 ans, parce que je n’y pensais plus, je me suis réfugiée dans mes études et mes passions artistiques, afin de fuir ce sentiment destructeur de s’autoculpabiliser et le jugement des autres, dans le petit stratagème de déni qui a pris forme, lorsque les faits ont été connus. Ce fut très pénible au départ, mais au fil du temps mon âme et ma conscience agissaient en ma faveur. J’ai lu, il y a environ six ans, à travers certains ouvrages qu’il pouvait s’agir d’une réaction de résilience naturelle juvénile. Mais jusqu’au deuxième drame qui a réveillé le premier, parce que le criminel, lors de cette réflexion qui suit : « de toute façon, elle n’était plus vierge » a éveillé en moi des questions et des doutes. Ces derniers ont mis du temps, à s’éclaircir, vu que le premier incident a été qualifié de petites incartades, entre gamins ou d ? agressions et que les souvenirs qui en découlaient me confinaient dans cette croyance et dans l’oubli systématique. Mais au-delà de ma naïveté, ces drames furent également et en parti, liés à des secrets de famille, à mes absences épileptiques, à ma part d’innocence juvénile, d’ignorance existentielle, et d’admiration confiance que j’avais envers les valeurs de la république que mon père m’avait inculquées, ainsi qu’envers toutes ces histoires de guerre, pour lesquelles, j’étais dans un état de fascination de savoir qu’il avait été brave, en épargnant des civiles et en ayant sauvé la vie de plusieurs de ses camarades, lors d’une embuscade de l’ennemi, pendant leur mission de reconnaissance, en Indochine. J’ignorais à quel point les clichés destructeurs républicains et religieux pouvaient avoir des conséquences aussi néfastes, même en ne tenant pas compte de ce que disent les autres. Par contre, je vivais dans une forme d’angoisse et d’appréhension de tout, dont je ne comprenais pas les causes qui me semblaient inexistantes. D’ailleurs, lorsque j’étais au collège, j’avais tellement peur d’être suivi, mais sans déchiffrer d’où venait réellement cette crainte, et peur de faire une crise totale épileptique, dans la rue, voire d’être agressée à ce moment, que sur les deux parcours que j’avais à faire, j’empruntais plus souvent celui qui logeait une des administrations des forces de l’ordre, dont je ne citerais pas le nom, car je savais qu’il y avait toujours un poste de garde, avec une sentinelle, dans leur entrée, qui donnait sur le trottoir. Celle-ci qui a fermé depuis était aussi celle dans laquelle travaillait mon bourreau qui n’habitait pas encore, pour alors, en face de chez mes parents. Coïncidence, hasard ou préméditation ? Je ne crois pas au hasard, d’autant plus que j’ai découvert que toute ma vie est jonchée de faits qui découlent d’un ou de plusieurs autres ou qui coïncident ou qui concordent. Mais le comble, j’ai également découvert que plusieurs membres de ma famille, dont ceux qui ne nous fréquentaient pas, là encore à cause de certains secrets de famille, travaillaient ou dans le milieu de la santé, dont mon père, après son engagement militaire, info que je connaissais, ou des forces de l’ordre ou dans le commerce. Je n’ai donc pas grandi dans la haine et ne l’ai jamais été, jusqu’à présent, même si mes paroles et mes mots semblent parfois s’y apprêter, comme lorsque je qualifie un individu ou un système de pourris ou de pourritures, car il s’agit d’un diagnostic et non d’une insulte ni d’un reproche haineux ou d’une colère. Un chat est un chat. Un système, dont la base est un amas d’ordures antihumanistes est pourri, jusqu’au sommet de la pyramide, par évolution croissante de monstruosités subtiles et de classes référentielles d’intégration des horreurs validées ou pas vues, pas connu, pas prises. Qu’importe d’où à commencer cette gangrène, car celle-ci, une fois enracinée, nous en faisons tous les frais et les plus vulnérables, dont moi, trinquent. Ne pas y adhérer et s’y perdre, c’est vivre humblement sa vie sociale et personnelle. Les responsables se reconnaissent et font face à leur conscience, s’ils en ont encore une. Qu’importe qui, de la base ou du sommet, a commencé ou est imputé, car j’estime que d’où que l’on se situe, nos choix et nos attitudes peuvent influencer, voire contaminer les autres, donc...

L’intonation écrite et orale sont parfois trompeuses, car le tempérament d’un individu y entre en jeu également. Mais à l’époque, j’étais juste dans l’immersion de la confiance zéro, d’une existence sur le qui-vive et réactionnelle à tout, dont tout en chacun qualifiait de révoltée, parce que j’avais côtoyé des cas sociaux, dans mon environnement scolaire primaire et dans le cadre du club Guétali, une association d’activités artistiques et de sorties pour les jeunes, qui avait été mis en place par une religieuse, des croyants et des laïques, et qui est devenu, par la suite, l’emblème et le nom d’une revue pour enfants, dans un quartier défavorisé et mal vu. Cependant, ma famille et moi, de classes moyennes, vivions, dans un secteur à la frontière entre les trois aspects des classes, mais en majorité pauvres et moyennes, dont certains qualifiaient de riches, à des fins d’intérêts personnels, basés sur les mêmes clichés discriminants d’aujourd’hui. J’étais également dans le questionnement permanent autour de tout, mais ça, je l’étais auparavant. En dehors de mes habitudes, je sortais peu et toujours en groupe et en accompagnement d’au moins un ou une adulte et un petit marteau, dans mon sac, jusqu’à mes 18 ans, même au-delà, parfois, de personnes plus âgées de dix ans, pour apaiser mes angoisses incompréhensibles d’insécurité. J’en ai fait autant pour les plus jeunes que moi et avais tendance à les materner ou à les mettre en garde contre leur absence de méfiance, mais vainement. J’ai pris alors parti de m’investir, dans ce qui pourrait m’apporter du bien-être pour survivre, comme font les animaux sauvages, dans la nature, sans devenir sauvageonne ou antisociale. Quelques mois de scoutisme, sans scandale sexuel, grâce à la laïcité respectée, durant mon adolescence, scouts d’Europe, puis de France, après le club Guétali, m’ont été d’une aide précieuse, dans l’évolution de ma construction, ainsi que des séjours périodiques chez mes grands-parents maternels, en campagne, mais avant ces drames. Ces expériences n’ont pas influencé mes goûts, pour les bonnes choses et le bien-être, même si je n’ai pas les moyens de les acheter, pour le confort vital, à la frontière du luxe, mais Green ou vert et adaptés à mes besoins et désirs actuels d’épileptique et de fibromyalgique. Par contre, elles m’ont appris à savoir réfléchir et agir, intelligemment en cas de coups durs. J’étais une enfant éveillée, mais surtout incomprise et souvent souffre-douleur d’autrui, à commencer par mes proches qui avaient toujours une explication plausible à tout, au sujet de certaines de leurs attitudes. Minimiser était le mot d’ordre. Ma première question existentielle, je l’ai formulée à l’âge de trois ans et en ai gardé des souvenirs, pour lesquels la majorité de ceux qui en ont pris part, à l’adolescence et à l’âge adulte, ont également soulevé l’impossibilité d’en avoir à cet âge et donc, qu’il ne pouvait que s’agir de faits rapportés. Pourtant, je n’en avais parlé à personne, à l’époque, car j’en avais tiré ma conclusion, en observant par la suite, les acteurs qui en ont été les vecteurs. J’étais intelligente et précoce, et même si l’on s’en est servi, bien plus, pour me détruire que me construire, à cause de ce culte de la phallocratie, de la grande philosophie républicaine, civile et spirituelle patriarcale, accompagnée de tous leurs actes, leurs préjugés et clichés abusifs et destructeurs qui en découlent. Cette précocité m’a permis de comprendre beaucoup de choses de la vie, d’en tirer des conclusions, dont j’ai trouvé les théories professionnelles, par le biais de la lecture, plus tard. Sauf que je me suis aperçu qu’il y en avait d’autres et que certaines se contredisent. En poussant mes lectures, un peu plus loin, j’ai appris qu’il y avait finalement plusieurs écoles philosophiques, psychologiques, etc. Et finalement, que derrière chaque individu, il y avait, un peu trop souvent, en priorité, leurs sombres personnalités et leurs convictions personnelles qui les empêchaient d’être empathiques et surtout efficaces professionnellement, dans le cadre des soins médicaux, du service social ou d’une justice qui porterait bien son nom, et dont les retombées sociales privées et publiques affectaient leur vie entière, sauf lorsque le vrai professionnel se remet en question et assume ses responsabilités. Mais des personnalités perverses s’y trouvent aussi.

Ce qui chemin faisant, entre ma vie personnelle et sociale, m’a conduit à cette idéologie dans laquelle, finalement, il n’y avait pas plusieurs ethnies en ce monde, mais deux. Celle qui a du cœur et des pensées constructives qui en proviennent, pour se construire et participer à la construction de quiconque en réclame, voire du monde, même à échelle infime et individuelle, et celle qui n’en a pas et dont l’ambition est de détruire l’autre pour se construire, avancer et régner en maître, sans omettre leur homologue de toute sphère sociale, dont l’ambition est plus chaotique, voire perverse. La confrontation des uns aux autres a conduit le monde, d’hier à aujourd’hui, à son état de plus en plus inhumain. En prenant, de l’âge, j’ai appris à moins les tolérer...

Je suis également et surtout atteint de fibromyalgie, dont les premières grosses crises ont démarré en 2004. C’est une maladie terrible qui invalide, mais qui n’est pas reconnue, c’est-à-dire pas prise en charge par la MDPH (Maison du handicap) ni par la Sécurité Sociale (ALD : Affection longue durée) en France, en 2015 et dans d’autres pays, avant d’en être un légume ou un zombie, pour pouvoir bénéficier d ? un ticket modérateur, dans la prise en charge de la douleur, car aucun véritable traitement n’existe. Donc si vous êtes seuls et à faible ressource, vous subissez votre maladie et les abus sociaux et personnels qui en découlent, dans une société indifférente, égoïste, machiste et de manipulateurs destructeurs. C’est ce qu’il se dégage de plus d’une plainte, dont la mienne, sans oublier une apparition du duo souffrance et culpabilité, émané par l’extérieur, comme de coutume. En 2005, selon certains spécialistes, c’était psychosomatique, pendant que quelques chercheurs scientifiques étaient en voie de trouver les raisons organiques et/ou biologiques... Certaines personnes en sont mortes, par suicide ou euthanasie à l’étranger, pour abréger leur souffrance physique et psychique, liée au déni que l’on en fait, à toutes les échelles de vie et à l’abandon ou au manque d’intérêts de leur proche... Sans omettre, les erreurs de protocole de soins, car aucun traitement n’existe pour ainsi dire, et ceux que l’on utilise ne sont pas sans conséquences. À l’heure actuelle (fin 2015, début 2016), mon ex et son avocat en jouent contre moi et le juge leur a donné raison, par un jugement tronqué vis-à-vis de mes maladies et de ma volonté de m’en sortir, mais qui prouve quand même l ? absence de soutien et d’accompagnements de mon ex, dans le suivi de mes problèmes de santé, surtout qu’il est pompier volontaire, ou prouve la présence d’un stratagème de pervers. Toujours est-il qu’il a été réellement absent dans ma vie, à tous les niveaux, dès l’arrivée de notre fille en commun, et même de cette dernière, jusqu’à l’affaire du placement de ma cadette, pour laquelle il n’est jamais intervenu, au-delà de me mettre à tort, à des fins anticipées de garde de la sienne, dans ses intentions de divorce qui ne dataient pas de 2013. Bref, j’espère que nos dirigeants vont finir par prendre leur responsabilité, au niveau du ministère de la Santé, surtout que même un enfant peut en être atteint. Ces pathologies m’ont beaucoup ralenti, dans la concrétisation de mon rêve d’écrire et d’éditer, depuis fin 2004, même si bien d’autres obstacles y ont contribué aussi. Ces derniers m’ont apporté une leçon de vie, sur l’abandon d’un rêve issu d’un rêve ou pas. Il ne faut jamais abandonner un rêve, parce que le temps est passé ou passe trop vite, car quoi que l’on fasse le temps s’écoule vers l’immensité des temps qui se perdent. Il ne faut jamais abandonner un rêve, parce qu’il risque de déranger ou de ne pas plaire à certaines personnes, car quoi que l’on fasse, on ne peut pas plaire à tout le monde juste à quelques-uns. Il ne faut jamais abandonner un rêve sous la contrainte ou la menace d’autrui, car, quels que soient les obstacles qui se dressent devant vous, les seuls qui vous bloquent sont votre renoncement et votre abandon...
On ne peut pas plaire à tout le monde et je le conçois, mais j’estime que l’on doit pouvoir au minimum vivre du fruit de son travail et adhère à « qui ne tente rien, n’a rien ». On doit pouvoir vivre sans détruire le rêve des autres, tout en sachant faire la différence entre attaquer et se défendre... j’ai quasiment toujours été en position de défense, en ce qui concerne ma vie, mais ça, il semblerait que j’affabule quand ça les arrange ou que je sois...

Je suis née dans une famille catholique chrétienne, dans laquelle certains membres pratiquent et d’autres pas. Durant une grande partie de mon enfance, j’en étais une aussi. Ne plus croire aux dogmes, surtout religieux humains, ne signifie pas remettre en cause l’histoire des grandes épopées qu’ils relatent, à moins d’être athée, mais juste une absence de confiance, dans la manière qu’elles ont été retranscrites et interprétées, à des fins d’adhérence à une communauté spécifique. Je n’ai pas toujours attribué à Dieu le synonyme amour et lorsque je vois son opposé agir ou gagner en force, je l’ai toujours attribué à l’homme et à sa conception de la vie. Gamine, je me suis aussi posé la question de savoir s’il existe pourquoi règne-il autant de mal envers le genre humain et animal, les femmes, mais surtout les enfants. Lorsque j’entends cette même question posée par un enfant qui pleure de ses conditions de vie, à l’heure actuelle, je fonds en larmes jusqu’à en remplir une baignoire. Lol ! J’en ris de moi-même, un peu plus tard, du raz de marée de larmes que je provoque, parce que rire, cela fait du bien. Mais pleurer n’est pas un signe de faiblesse, mais une des preuves de notre humanité. Dans la mesure où l’on n’a pas des idées suicidaires, pleurer cela fait du bien, c’est un peu trop humide, mais libérateur. Mais alors pourquoi Dieu n’intervient pas, mystère et boule de gomme, je l’ignore, et merci, de m’épargner toute explication issue de l’être humain, surtout sectaire ou radicalisé. Je respecte, pour autant, les croyances et pratiques des autres, dans la limite d’une réciprocité reconnue, garantie et pratiquée réellement, dans le respect de l’humanisme. Tenter d’endoctriner quiconque en dans le respect de l’humanisme. Tenter d’endoctriner quiconque en période de vulnérabilité ou pas n’est pas une marque de respect. Lorsque l’on me demande si je crois en Dieu ou en Gaïa, je réponds : croire en Dieu n’est pas une religion, mais un état d’esprit. La religion adopte cet état d’esprit, dans l’application de leur conviction dogmatique humaine, mais il est vital de faire la différence entre avoir une religion et la croyance en Dieu. Je n’ai pas de religion et avant de me poser la question sur ma croyance en Dieu ou en Gaïa, je crois en moi, parce que Gaïa est trop imprévisible et Dieu n’est qu’une représentation d’une force invisible, qu’importe le nom ou le sexe ou la couleur qu’on lui confère, dont Gaïa, voire l’Univers, la Science... ou Moi. Mais comme ma force vacille, je ne suis pas Dieu, mais humaine, par contre souvent prévisible et prudente tant que mes neurones fonctionnent correctement, Épi c tou ! Lol ! Et comme je crois en l’existence de forces et d’intelligences invisibles, qui sait peut-être bien d’origines extraterrestres, donc, je crois qu’il faut être prudent face à Gaïa, mais aussi envers toute croyance spirituelle et je crois en Dieu. Du moins en son existence, pas en celui des cultes humains, juste le créateur ou la créatrice, dont la création est loin d’être parfaite et, en conséquence lui aussi, puisque tout a été conçu à son image parfaite, selon les écrits de référence, et même si ses reliques n’existaient pas ou en seraient démentis, au fil du temps. Et avant de croire en quelqu’un qui viendrait d’ailleurs, ou le prétendrait, en se faisant passer pour Dieu ou son messager, je lui demanderais des preuves et une confrontation, avec les théories de tous les autres peuples de l’univers ou des univers. En ce qui concerne la Bible, entre dire qu’elle est fausse ou vraie, il y a une marge, croire aveuglément en tout. La science est là, normalement pour faire la part des choses, ainsi que l’histoire du monde à travers l’histoire et les grandes découvertes passées et futures. Le code de la vie n’est qu’une question de philosophie. Celle du cœur est la plus belle et plus épanouissante. Mais si l’on n’a aucune religion, voire conviction, spiritualité ou philosophie, doit-on instaurer une religion de l’amour, pour autant ? Pourquoi avons-nous besoin de tout contrôler ou tout systématiser ? Ma réponse est simple : pour lutter contre la haine destructrice. L’amour en lui-même a ses propres valeurs, libertés et limites, son champ est vaste en matière de commodité et conformité, sa réussite est une question de réciprocité, d’affinités et d’une pointe de tolérance, dans un monde imparfait ou de non-tolérance, lorsque sa santé en subit les répercussions dévastatrices et en cas de surdose de coups fatals, d’un extrême à l’autre. Mais sommes-nous tous, bien informés et bien instruits à ce sujet ? En sommes-nous tous innés de ses valeurs dites naturelles qui, semble-t-il, ne s’expliquent pas et ne s’apprennent pas ? Personnellement, je ne pense pas, si vous en doutez, lisez ou relisez vos classiques ou ceux d’ailleurs, comme « Vendredi ou la vie sauvage ou Mooglie l’enfant de la jungle ou Aurore Gagnon, l’enfant martyre, Les sœurs Madeleines (Dérives d’un couvent irlandais entre 1922 et 1996, mais les autres religions ont leurs scandales aussi)... » Et tirez-en vos conclusions qui, pour moi, ont des similitudes, mais des différences flagrantes également sur certains thèmes et au sujet des raisons des difficultés d’intégration et d’adaptation, dans le monde des hommes... Même un animal vivant en captivité totale pense qu’en dehors de son univers, c’est l’enfer. D’où ses craintes ou folies ou bizarreries, lorsqu’il en est libéré. Mais il s’en sort souvent parce qu’il apprend à vivre, selon son statut de rescapé et non de l’éthique animale et s’intègre bien, fréquemment, dans leur nouvel environnement. Ce qui me conduit à affirmer que l’amour s’apprend, lors d’une carence affective, ce sont la motivation, la détermination et le courage qui font défaut, même si la tâche se révèle plus ou moins difficile, et ces manques se reflètent dans d’autres domaines existentiels. Sans omettre que les opposants à ce principe de l’apprentissage de l’amour s’y donnent à cœur joie pour prétendre et démontrer le contraire, en généralisant notamment les cas désespérément irrécupérables. Mais il faut aussi savoir choisir les bons repères, livres, films, reportages et individus susceptibles d’éveiller les consciences à ce vaste sujet. Certaines réflexions que j’ai pu lire à travers le web m’a prouvé que l’ignorance sévit, toujours, au sujet des valeurs humaines qui semblent simples et logiques à d’autres... Le problème qui se pose est celui des personnes dépourvues d’intelligence, car l’éveil de conscience ne suffit pas pour en faire, des êtres éveillés et avertis, donc en mesure d’agir en accord avec ses actes, comme quiconque qui serait surmené, dans un petit jeu de déstabilisations permanentes et perverses.

Voilà, un aperçu de l’artiste et auteure que je suis, si vous souhaitez en savoir davantage, rendez-vous à la fin du chapitre de La Voie De L’ultime Espoir Tome I et ceux qui vont suivre.

Cordialement, Chris Savignan